De Tortuguero à Arenal

25 Décembre, Tortuguero à Arenal.

Aujourd’hui, on se déplace. Après une nuit où il est tombé des cordes, sans répit, le soleil fait une percée. Ce sera notre dernier déjeuner avec notre groupe. Deux d’entre eux restent ici encore un jour alors que les 6 autres partent chacun de leur côté pour poursuivre leur périple.

Nous avons tous fait la même remarque à l’effet que nous avions été chanceux et avions eu la meilleure table. À chaque repas, nous étions toujours les derniers à sortir de la salle à manger alors que les employés du lodge avaient souvent pratiquement terminé de remonter toutes là tables, sauf la nôtre, puisque nos discussions s’étiraient souvent après de repas. Nous  avons fait de superbes rencontres qui auront rendu cette première partie du voyage encore plus intéressante. Jeremy et Silke, un couple de retraités Britanniques vivant en Provence depuis plus de 10 ans, dont la dame est d’origine allemande, une autre Britannique qui voyage seule, un Suédois, et un duo père et fils Néerlandais dont c’est le fils de 15 ans qui est très intéressé par la géographie et les langues étrangères qui a préparé l’itinéraire, et papa doit conduire. Plusieurs belles heures à discuter et à échanger sur toutes sortes de sujets. 

On fait ensuite le check out puis on se rend au quai principal pour l’embarquement pour le retour à la civilisation. On doit d’abord faire une heure de bateau, à contre-courant sur les canaux et ensuite sur la petite rivière. Jeremy et Silke viennent nous saluer une dernière fois et on en profite pour faire une photo du groupe.

On arrive à l’embarquement et le bateau monte sur la grève, où l'on attendra le bateau qui transporte les valises pour finalement monter dans l’autobus, direction Guapiles où nous dînerons. Tout naturellement, la même table qu’au lodge, moins deux personnes, se reformera pour ce dernier dîner. 

Notre guide vient nous voir pour nous présenter le gars de la compagnie de location d’auto qui nous attendra à la fin du repas pour nous remettre le 4x4. Une fois les explications faites et les documents remplis, nous pourrons partir sur la route vers La Fortuna et le Volcan Arenal.

La route, toute neuve, est très belle et on complète le trajet en à peine 1h40. À mi-parcours, on commence à voir le monstre devant nous qui pointe jusqu’aux nuages et plus nous approchons, plus nous constatons son imposante présence. 

Nous nous rendons à notre hôtel... de 6 chambres puis après avoir pris quelques informations, nous repartons vers le centre de la ville. 

En circulant, nous voyons Tess, une des personnes qui étaient à notre table depuis les deux derniers jours. Elle se joint à nous et nous partons marcher les quelques rues qui forme le petit centre ville de La Fortuna. On se rend dans un soda, petit restaurant ouvert sur la rue, typique du Costa Rica pour le souper. Notre repas de Noël, un Casado (qui veut littéralement dire marié et qui est en fait le plat typique que le Tico reçoit de sa Tica lorsqu’il revient d’une journée éreintante au boulot) avec le breuvage, une limonade faite de lime fraîchement pressée pour moi, nous coûtera 8000 colones, c’est-à-dire 16$ us. Plus de place pour un dessert après ça.

Après avoir laissé Tess devant son hôtel, on retourne à la voiture pour rentrer nous aussi. Demain, marche au pied du volcan suivi d’une autre marche jusqu’à une chute où il y a des piscines naturelles où l'on peut se baigner.