Au pied du volcan
26 Décembre, La Fortuna
Aujourd’hui, journée cardio. Ce matin, après le
déjeuner, on part pour aller marcher au pied du volcan Arenal, l’un des volcans
les plus photogéniques et photographiés du monde. Exactement, l’image que tous
se font d’un volcan. Le temps est couvert et on se demande si on réussira à le
photographier.
On arrive aux sentiers et c’est parti, c’est un
départ pour l’ascension. En chemin, on croise de très gros oiseaux sur les
branches au-dessus de nos têtes. Selon nos recherches savantes et Google, ça
semble être des Urubus à tête rouge. Plus loin, nous tombons face à face avec
une bande de coatis. Je crois qu’ils n’appréciaient pas trop notre présence qui
semblait déranger leur lunch. Ils se sont écartés et nous ont laissé passer en
grognant.
On sort finalement de la forêt pour arriver à un
endroit plus dégagé. Le sommet du volcan se cache toujours dans les nuages. On
poursuit la montée. Le sol est clairement composé ici de roche volcanique. Une
fois au sommet du sentier, l’Arenal demeure emmitouflé dans sa couverture de
ouates. On se trouve maintenant sur les coulées de lave de 1968, année durant
laquelle 3 villages ont été détruits et 87 personnes sont mortes.
On voit clairement que le vent, qui vient de l’arrière du volcan pousse l’humidité sur son flanc, ce qui crée des nuages en montant et qui nous bloquent ensuite la vue de notre côté. Nous voyons tout de même une bonne partie de sa base et les traces des coulées de lave.
Après avoir admiré le point de vue, on redescend.
L’Arenal ne nous laissera pas le photographier sous son meilleur jour. À ce point-ci,
le iPhone nous indique que nous avons grimpé 37 étages. On ne sait pas si c’est
juste, mais c’est clair que nous avons grimpé pas mal.
Retour
à La Fortuna pour le lunch et on retourne à l’hôtel pour prendre les maillots.
On s’en va maintenant sur l’autre flanc de l’Arenal, à la catarata Rio Fortuna.
Pour
nous rendre à la chute et la rivière, nous devrons descendre (et remonter
ensuite) un escalier de 500 marches. Déjà en descendant, on a le mollet un peu
tremblant. On n’est pas encore remonté...
Déjà,
il faut repartir. Cet escalier n’est pas encore gravi et on devra s’arrêter à
quelques reprises pour laisser nos jambes flageolantes se reposer. À ce point,
le iPhone indique 65 étages de montés. Vient ensuite le retour à l’hôtel suivi
du souper dans un bon petit resto italien où on reprend toutes ces calories
perdues dans la journée.
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